Communiqué de soutien à la grève du 19 mai pour le retrait de la réforme du collège
Le SNPREES-FO et SupAutonome-FO, syndicats de l’enseignement supérieur et de la recherche, tiennent à apporter leur entier soutien à l’appel à la grève le 19 mai 2015, émanant des syndicats SNES-FSU, SNEP-FSU, SNALC-FGAF, SNFOLC, SNETAA FO, CGT Educ’action, SUD Éducation, SNCL-FAEN.
Ils rejoignent les collègues enseignant en collège dans leur refus de cette réforme qui :
RIFSEEP : Pas de report, mais abrogation !
L’annonce du report, au 1er janvier 2016, hormis pour les administrateurs civils, de la mise en place du RIFSEEP (Régime Indemnitaire tenant compte des Fonctions, des Sujétions, de l'Expertise et de l'Engagement Professionnel), au motif de contraintes techniques, n’est pour le SNPREES-FO aucunement une réponse satisfaisante, et manifeste les résistances.
FO rappelle :
CGT-INRA, SNTRS-CGT, FERC-SUP-CGT, SNCS-FSU, SNESUP-FSU, SNEP-FSU, SNPREES-FO, SupAutonome-FO,
SUD-RECHERCHE EPST
Une vacance du pouvoir inacceptable.
Après avoir été sous la tutelle d’une ministre devenue secrétaire d’État lors du dernier remaniement ministériel, les institutions de l’Enseignement supérieur et de la Recherche n’ont désormais plus d’interlocuteur politique dédié depuis presque deux mois.
CNESER du 27 avril :
une seule voix favorable, quasi unanimité contre le budget de l’Enseignement Supérieur 1
Ce CNESER a examiné le projet de répartition des moyens 2015 aux établissements de l’Enseignement Supérieur, alors que légalement le vote aurait dû avoir lieu avant la fin de l’année civile 2014.Le ministère a annoncé un budget en hausse de 170 millions qui, en fait, va se réduire à 70 millions pour cause de mise en œuvre du Pacte de Responsabilité, et qui va aboutir à l’aggravation des mesures d’austérité dans les établissements autonomes !
Il n’y a pas d’autre raison à ce vote négatif « historique » des membres du CNESER.
Une inacceptable dévalorisation du Doctorat
Le travail de déconstruction de l’Université Française continue. Après nos disciplines, nos statuts, nos établissements, le Ministère s’attaque désormais à ce qui est au cœur de notre métier d’universitaire : le doctorat et la direction des thèses. Sous le fallacieux prétexte d’une simplification, que l’on a bien du mal à constater dans le texte proposé, et d’une meilleure insertion professionnelle des jeunes docteurs, le nouveau projet d’arrêté réglementant le doctorat,