La Ministre doit abandonner son projet de loi !
Mardi 22 mai, lors de rassemblements et manifestations dans toute la France, les manifestants ont exprimé ce que beaucoup de collègues ressentent : on n'en peut plus de l'austérité, on ne peut pas serrer la vis plus que ça, STOP, on ne peut accepter le projet de loi Fioraso qui aggraverait encore la situation.
Abandon du projet de loi sur l’Enseignement Supérieur et de la Recherche
La Ministre doit retirer son projet
Le 22 mai, 2000 personnels de l'Enseignement supérieur et de la Recherche ont manifesté à l'appel de leurs syndicats FO, FSU, CGT et SUD pour l'abandon du projet de loi Fioraso sur l'Enseignement supérieur et la Recherche. Le 28 mai, l'Assemblée Nationale a adopté le projet de loi par 289 voix contre 248. Il sera ensuite examiné au Sénat à partir du 18 juin.
Le 18 juin, tous en manifestation pour obtenir son retrait !
Amendement dans la loi Fioraso supprimant les qualifications CNU
L'indépendance des universitaires remise en cause!
Le Sénat a adopté un amendement qui supprime la qualifcaton aux fonctions de maître de conférences ou de professeur des universités, dans une discipline déterminée. Cette qualifcation est actuellement délivrée par le Conseil National des Universités (CNU), une instance constituée majoritairement de pairs élus. Elle constitue une garante de l'indépendance des universitaires.
La mobilisation des universitaires a contraint le Parlement à abandonner la suppression des qualifications nationales délivrées par le CNU.
C'est maintenant l'ensemble du projet de loi Fioraso qui doit être retiré !
Le projet de loi Fioraso, actuellement en cours de discussion au Parlement, reprend et amplife les lois LRU et Pacte pour la Recherche. Il organise l'éclatement de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche publique en les « territorialisant » sous le contrôle des régions et en les soumettant aux besoins des entreprises dans le cadre de politiques de site.
Rentrée et loi Fioraso: Une austérité renforcée dans une autonomie « territorialisée » !
Dans les universités, comme dans les organismes de recherche et dans les CROUS, cette rentrée universitaire s'effectue dans des conditions inédites à plus d'un titre.
Dans l'enseignement supérieur, à l’heure où 19 universités sont officiellement en déficit et où toutes les autres, aux dires de la conférence des présidents d’universités elle-même, sont menacés de se retrouver inéluctablement dans la même situation, la situation budgétaire des établissements a amené les présidents, dans le cadre de l'autonomie, à décider eux-mêmes de mesures d'austérité drastiques :