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Attaques répétées de la CPU contre
le statut des personnels des universités

En décembre, la CPU avait attaqué le statut national des enseignants chercheurs en demandant la suppression de la qualification et la définition locale (!) du référentiel et de leurs obligations de services. Dans notre dernier communiqué nous avons répondu à cette attaque intolérable contre le statut national des enseignants chercheurs.

En guise de vœux de nouvel an, la CPU attaque maintenant le caractère national du statut de tous les personnels des universités en demandant ni plus ni moins que la suppression de la Direction Générale des Ressources Humaines du Ministère, qui gère et programme l’ensemble des emplois des universités. La CPU s’en prend à ce qu’elle appelle le « contrôle tâtillon » de la DGRH et demande sa suppression. Les universités auraient alors toute liberté de gérer à leur guise tous les postes des personnels des universités. La CPU, inspiratrice de la plupart des attaques contre les statuts depuis la loi LRU, souhaite amplifier la logique de celle-ci en octroyant aux présidents la liberté presque sans frein qu’ils demandent afin de réduire les fonctionnaires de leurs universités en employés taillables et corvéables à merci : seul notre statut national garantit notre indépendance et nos droits.

SupAutonome-FO et le SNPREES-FO condamnent fermement cette entreprise de destruction du statut national des personnels et appellent tous les personnels à s’opposer à cette attaque sans précédent. Nous revendiquons qu’il ne soit tenu aucun compte de ces propositions et mettrons tout en œuvre pour que soient garantis le respect de l’indépendance des enseignants-chercheurs, de la liberté pédagogique et de la liberté de recherche, ainsi que le maintien du statut national des personnels au sein du statut général de la fonction publique d’Etat.

Montreuil, le 20 janvier 2015