Avec les étudiants, stoppons le vandalisme austéritaire !

Les étudiants se mobilisent par centaines dans de nombreuses universités: à Rennes 2, à Brest, à Lille, à Nantes, à Bordeaux-Montaigne, à Sciences-Po Paris, à Paris 1, à Sorbonne Université, à Nanterre, à Toulouse-2-Jean-Jaurès, à Aix-Marseille-Université, à Montpellier-Paul-Valéry, à Poitiers…
Partout, ils disent : non à l’austérité, avec toutes ses conséquences très concrètes, sur les heures de formations, les filières, les conditions de vie et d’étude, les bâtiments.

FO ESR est avec les étudiants, FO ESR appelle tous les personnels à être avec eux, à lever tous les contrôles d’assiduité pour leur permettre de rejoindre AG et mobilisations, à les aider dans leurs mobilisations, à défendre leur droit d’expression collective dans les établissements.

Il les appelle aussi à se réunir aussi en heures d’information syndicale et en AG, à dresser le constat, établissement par établissement, d’une austérité qui aboutit à ce que chacun d’eux ait n’ait plus d’autre choix que la mutilation ou la disparition (dans un EPE, un grand établissement, une COMUE, un « site » ou quoi que ce soit qui ne soit plus une université libre de ses choix).

 AG étudiante, Nanterre, 18/02/2025

Le gouvernement Macron-Bayrou persiste en effet dans ses menées austéritaires : à preuve la baisse de 10 % d’indemnisation des jours d’arrêts maladie (qui va faire perdre des centaines d’euros aux concernés, voir notre calculateur ici), la suppression de la GIPA, le surgel du point d’indice, à preuve dans l’ESR les Key Labs, les évaluations commanditées à l’HCERES, le maintien de l’ « acte 2 de l’autonomie », les menaces sur les bourses étudiantes, sur les droits d’inscription… À grand renfort de mensonges budgétaires, de mesures liberticides et d’annonces bellicistes, c’est un véritable vandalisme qui s’abat non seulement sur l’ESR public mais sur l’ensemble des services publics ainsi que sur la Sécurité sociale.

Le refus de ces politiques a été exprimé à de nombreuses reprises dans des manifestations, motions, AG, rassemblements, grèves « saute-moutons » ainsi que dans les urnes.

En conséquence, FO ESR appelle non seulement, avec de nombreuses organisations syndicales et étudiantes de l’ESR, à :

se mobiliser les jeudis 27 février et 6 mars et à rejoindre la manifestation parisienne du mardi 11 mars au ministère, où se tiendra alors un CNESER « post-budgétaire » (voir l’appel intersyndical ici),

mais aussi à :

rejoindre toutes les mobilisations et manifestations annoncées par les organisations étudiantes, dont celle du jeudi 13 mars, et à mettre au vote en AG des personnels la grève, pour gagner :

-> l’abrogation de la réforme des retraites, le relèvement de 10 % point d’indice et son indexation sur l’inflation, les créations de postes et les titularisations nécessaires ;

-> l’arrêt immédiat de toutes les mesures d’austérité : aucune coupe dans les formations ou suppression de groupes de TD, TP, options, aucun gel des recrutements de titulaires, des promotions, des augmentations de primes, aucun renvoi de contractuel, aucune hausse des droits d’inscriptions ou création de diplômes à frais dérogatoires ;

-> l’ensemble des revendications, établies établissement par établissement.