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FO ESR


450 étudiants de Béziers, réunis en AG, exigent l’abandon de la décision de fermeture de leur centre universitaire Du Gueslin décidée par le CA de l'Université Paul-Valéry Montpellier 3 !
Le CA doit annuler cette décision et les autres mesures d'économies.
La ministre doit rendre les 3 millions d'euros nécessaires au fonctionnement de Montpellier 3 !

Comme la plupart des Universités, l’Université de Montpellier 3 a été mise en situaton de défcit structurel de 3 millions d'euros par la loi LRU, et la loi LRU 2 de la nouvelle ministre, Madame Fioraso, a repris et aggravé les dispositons de Mme Pécresse.

Outre la fermeture complète du centre universitaire Du Guesclin de Béziers à la rentrée 2014, le conseil d'administraton de l'Université Paul-Valéry Montpellier 3 a décidé des mesures sans précédent par leur importance :

 

  • limitation des inscriptons 2014 en première année de licence dans certaines formations
  • Réduction des volumes d’enseignement dans les flières à petts efectfs, masters notamment.
  • Diminution progressive du fnancement de la formaton contnue par l’université
  • Diminution progressive du fnancement de la formaton au français pour les étudiants étrangers par l’université
  • Diminution des crédits pour l’accueil des professeurs et scientfques étrangers
  • Arrêt du fnancement par l’université des contrats doctoraux
  • Gel total ou partel pour la campagne d’emplois 2014

Ce 19 septembre, 450 étudiants inscrits en licence ou en master à l'antenne Du Gueslin se sont réunis en Assemblée Générale pour refuser la fermeture programmée de l'antenne biterroise. Ils veulent étudier, ils veulent pouvoir passer leurs diplômes : leur demande est légitme.

Le SNPREES-FO soutent les étudiants et les personnels de l'Université Paul-Valéry Montpellier 3 qui n'acceptent pas ces mesures. Il soutent son syndicat départemental, le SNPREES-FO 34, qui condamne ces mesures et a difusé un tract indiquant qu’elles « consttuent une première dans l’histoire des universités de Montpellier, en même temps qu’elles s’inscrivent dans un contexte général de mise en faillite budgétaire des universités à travers la logique de la LRU et de la loi Fioraso ».

Le SNPREES-FO reprend à son compte l'adresse du SNPREES-FO 34 à la présidente de Montpellier 3 : « Madame Fraïsse, nous connaissons vos prises de positons contre la politque menée par l’ancien gouvernement en matère universitaire, comme par le nouveau.

Nous savons que vous n’êtes pas responsable de cete situaton, mais nous ne pouvons accepter ces mesures, même si, selon vos propres termes, vous les évoquez « avec amertume ». Nous pensons que la mobilisaton est à l’ordre du jour.

La responsabilité incombe au ministère. C’est le ministère qui a décidé de poursuivre la politque enclenchée par la LRU qui conduit à cete situaton où il manque 3 millions à l’université. Voilà pourquoi nous vous faisons une propositon : ensemble, montons au ministère exiger que celui-ci rende l’argent nécessaire à l’université. »

Le SNPREES-FO demande au CA de Montpellier 3 et à sa Présidente, Madame Fraïsse, d’annuler immédiatement les mesures de fermeture, de s’adresser à la Ministre pour qu’elle reverse les 3 millions nécessaires et qu’elle assure ainsi le fonctonnement pérenne de l’Université de Montpellier 3.

Le SNPREES-FO écrit immédiatement à la Ministre en ce sens.