Universités : le paiement des salaires de décembre menacé !
Le pacte de responsabilité et les lois Pécresse et Fioraso à l'œuvre !
Le versement de la 4ème tranche de la subvention d'Etat aux universités a été amputé de 20 %. La Conférence des Présidents d'Université a averti que cela menaçait le paiement de la totalité des salaires de décembre. Des discussions entre Bercy et le MENESR seraient en cours. En tout état de cause, il s’agit de la mise en œuvre du pacte de responsabilité avec ses 50 milliards d'euros d'économies.
Cette mesure est possible grâce à l’autonomie des Universités : depuis la loi LRU (maintenue et amplifiée par la loi Fioraso), les fonctionnaires d’Etat en poste dans les Universités ne sont plus payés directement par le ministère, mais sur le « budget global » de l’Etablissement.
SNPREES-FO / SupAutonome-FO : un syndicat indépendant. Ne pratiquant pas la co-gestion avec les décideurs politiques ou avec les présidents d'université, nous restons entièrement libres dans nos prises de position, et nous n'avons qu'un objectif, la défense des personnels.
SNPREES-FO / SupAutonome-FO : pour le maintien, le rétablissement, et l'amélioration des statuts AENES, ITRF et Bibliothèques
Les personnels non-enseignants de l'Université sont désormais regroupés sous le sigle BIATSS : on y retrouve les personnels de bibliothèque, des personnels administratifs relevant de l'AENES, les ingénieurs, techniciens, agents techniques et administratifs de statut ITRF, les personnels de santé, de service.
CTM ESR du 29 septembre 2014
Compte-rendu FO
Après les déclarations liminaires, dans sa réponse, la représentante du ministère, Madame Gaudy, donne sa position suite à la lettre du président de la CPU sur l'application du décret sur la double parité dans la composition de la formation restreinte du conseil académique : « je n'ai pas vu l'aval du ministère. Il fait référence à des contacts. En tant que représentant de l'administration je ne peux que dire que le décret est applicable. »
Une rentrée préoccupante !
La situation est inquiétante pour le fonctionnement des universités et les conditions de travail des personnels. On s’attaque aux universités, aux disciplines, à nos statuts, à nos libertés, on s’attaque aux conditions de travail de tous les personnels. Alors que de toutes parts nous remontent les plaintes et les récriminations des collègues, Geneviève Fioraso, avec l’accompagnement de quelques syndicats et de la CPU, poursuit aveuglément les « pseudo-réformes » qui accentuent les problèmes qu’elle prétend résoudre, loin de toute négociation. La réforme de l’enseignement supérieur menée à marche forcée remet en cause les libertés universitaires sans lesquelles il n’y a pas d’universités dignes de ce nom. La rentrée est préoccupante à plusieurs titres :
Respectez le vote du CNESER : ne signez pas les décrets « COMUE » !
Il était prévu que le CNESER du 21 juillet adopte les statuts de 20 Communautés d’universités et d’établissements (COMUE). Finalement, seuls quatre projets de statuts (Paris Sciences et Lettres, Sorbonne Paris Cité, Sorbonne Universités, et Paris-Saclay) ont pu être présentés. Le gouvernement et les présidences ont essayé de passer en force, mais devant les votes de refus des comités techniques (CT) - unanimes dans de nombreux cas - , devant l’inquiétude des personnels, seuls ces quatre projets ont pu être déposés avant l’été.